Archive pour la catégorie ‘Non classé’

L’injustice

La vie te donne sûrement l’occasion de vivre un sentiment d’injustice de temps à autre. Ce sentiment en est un des plus intense et douloureux. La souffrance qu’il provoque dépasse toute logique. L’injustice terrasse le cœur qui se meurtrit et s’aigrit. Le corps qui somatise cette émotion envahissante, apporte son lot de douleurs physiques. La tête passe et repasse l’histoire dans un sentiment d’impuissance et d’incompréhension totale. Même l’âme a peine à s’y retrouver et craint l’abandon de la vie. As-tu remarqué que souvent le sentiment d’injustice semble relié à des situations extérieures et non intérieures ? Se sentir injuste face à soi-même est beaucoup moins fréquent que de sentir de l’injustice provenant de l’extérieur de soi.

Chose certaine, cette émotion d’injustice, si elle prend toute la place peut très vite t’envahir, contaminer tes perceptions qui te jetteront dans une position de victime, de persécuteur ou de sauveur. Dès lors, le sentiment d’injustice s’enracinera et pourrait même finir, s’il a le champ libre, par étouffer toute vie. Seule la colère, la haine, l’amertume, la vengeance, l’agressivité, la fatigue, la désillusion, la dépression joueront à la chaise musicale avec ton cœur, ta tête, ton corps et ton âme.

Et si cette émotion était là pour t’éloigner de ton potentiel, de ton rayonnement, de ta beauté, de tes richesses ? Avoue que sa capacité de destruction et de distraction est remarquable. Attention, pendant que tu restes dans cet état d’injustice et qu’elle apprend à se nourrir par elle-même de toutes tes frustrations, tu paralyses les forces du bien qui demeurent présentes, mais qui doivent tendrement patienter que tu rediriges ton regard, ta vie vers ce qui t’apaise, te nourrit, t’émerveille, te fait grandir et amène ton rayonnement à inspirer de nouveau tes proches.

Que faire lorsque l’injustice se fait sentir ?

Accueillir :

Comme dit De Mello, plus tu luttes contre une émotion et plus tu lui donnes de la place et de la force. Ici, accueillir signifie prendre le temps de s’arrêter et tout simplement laisser l’émotion être librement à l’intérieur de toi. À cette étape, il est fort possible que tu ne saches pas encore qu’elle est l’émotion qui t’habite.

Reconnaître :

Prends conscience du sentiment présent et nomme-le (injustice) même si celui-ci te déchire les entrailles. Humainement, ton premier réflexe stimulé par ton égo, sera probablement de rager intensément ou de pleurer toutes les larmes de ton corps et pourquoi pas les deux, à cause de cette personne ou de cette situation qui te fait du mal.

Séparer :

La vie, qu’as-tu à m’enseigner à travers cette émotion, qu’elle est ma part de responsabilité ? Même si le désir de vengeance ou de l’idée que justice soit faite est grand, regarde ce que ça t’apporte potentiellement d’utiliser la situation. Quelles sont les avantages cachés ? Trouve ou demande la force d’avoir assez de discernement pour reconnaître le piège toxique dans lequel tu entres et glisses si tu prends la direction de ce sentiment d’injustice.

Souvent lorsque la vie t’apporte ses beautés, certains saboteurs demeurent subtilement cachés, afin de s’assurer de court-circuiter l’élan de ta réussite personnelle et/ou professionnelle. Toutes les occasions d’injustice peuvent donc se présenter dans l’histoire de ta vie, afin de te défocusser et diluer ton flow vers le meilleur.

Trouve ou demande la force de diriger ton cœur, ta tête, ton corps et ton âme loin du tumulte ombrageux de cette pernicieuse destruction. Beaucoup d’humilité est nécessaire afin de parvenir à trouver un possible bénéfice à une situation éprouvante. Cependant, lorsque la souffrance arrive à faire un sens, les premiers pas de la guérison s’amorcent et les bras de la force t’entourent. Discrètement, pas à pas, elle propulse ton être à des niveaux de conscience qui cessent de s’alimenter d’amertume et puisent ses pensées et ses actions dans cette partie de soi qui est amour, lumière et puissance.

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Les gros égos ont des disciples. Les égos normaux ont des partenaires.

En affaires, en couple ou dans nos relations familiales, les personnes ayant de gros égos sont facilement repérables. Avec leur allure de parvenu, ce sont toujours ces personnes qui savent tout et qui sont d’une grande arrogance. Gens de peu de flexibilité, ils veulent que tout se fasse selon leurs critères. Et gare à ceux et celles qui n’adhèrent pas à leur vision. Ils se feront réduire au rang de serviteur incompétent et, s’il le faut, se feront écraser et détruire.

Imbus d’eux-mêmes, les gros égos ne connaissent pas le mot empathie. Leur suffisance, leur immaturité affective et leur méfiance des autres étouffent toute possibilité d’échange mature et réciproque avec les gens qui les entourent. Lorsqu’ils développent des relations, elles sont toxiques, fondées sur les attentes et très souvent utilisées pour arriver à leurs fins. Ils adorent travailler dans leur propre intérêt et plaisir, et ce, au détriment des autres. Ils donnent des ordres, imposent leurs idées et adorent travailler avec des gens immatures qui ont tendance à être des victimes ou des sauveurs. Et s’il y a réussite, ils s’attribuent celle-ci coute que coute, et ce, plus d’une fois.

Ces gens, fort heureux de ce qu’ils sont ou ont, développent des relations basées sur la dépendance des autres. Ils obtiennent rendement et amour des autres, en tordant le citron, en humiliant, en poussant les gens à bout, en gardant une certaine terreur d’un rejet. Certains vont même à se croire autorisés à utiliser la violence verbale et physique pour paralyser, convertir, et casser un disciple résistant. S’ils expriment des airs de repentis, c’est simplement pour continuer à vous utiliser grossièrement ou subtilement.

Nous attribuons souvent l’extraversion aux gros égos, détrompez-vous, il n’en est rien. Il existe aussi des gens introvertis qui possèdent un gros égo. Leurs stratégies, quoique moins apparentes, sont toutes aussi destructrices. Les apparences peuvent être trompeuses.

Si vous avez de la peine, il est préférable pour vous d’aller chercher une oreille attentive ailleurs qu’auprès des gros égos. En plus de ne pas vous écouter, même s’ils en ont l’air, ils pourront aisément prendre l’information que vous leur partagez et retourner le tout contre vous. Ils ont un besoin viscéral de contrôler les gens et les situations pour ce qu’elles leur apportent. Ils ont pratiquement toujours une arrière-pensée, une stratégie cachée et ils vous persécuteront, vous mentirons, vous lanceront au visage de fausses vérités tricotées vicieusement jusqu’à ce que vous soyez ébranlé et sur le bord de craquer. Plus vous laisserez ces gens détruire votre estime de soi, plus ce sera difficile pour vous de prendre vos distances. Ici, le concept du cercle vicieux prend tout son sens. Le terrorisme relationnel que ces gens imposent est le prix à payer si l’on veut ou doit les côtoyer. Cette relation activera le moins beau de vous-même et freinera probablement votre épanouissement. Plus les blessures infligées auront été intenses et plus le deuil sera difficile et le temps de désintoxication long.

De leur côté, les gens à l’égo normal sont souvent moins flamboyants dans le paraître, mais tellement plus rayonnants par leur être. Ils sont plaisants à côtoyer et on espère leur présence.

Leur valeur fondamentale est de faire grandir les gens qui les entourent. Ils font preuve d’une grande ouverture et ont une patience remarquable face à l’être humain dans son cheminement. Leurs intentions sont claires, respectueuses et intègres. Leur sagesse stimule le goût de s’arrêter pour aller chercher le meilleur de soi. Les égos normaux développent des relations basées sur l’autonomie des gens et ils croient à la coopération, au potentiel humain, et acceptent facilement les idées des autres.

Lors d’un succès, ils l’attribuent à l’effort de l’équipe, du couple, etc.

Ils ont aussi comme qualité la capacité de pardonner et peuvent faire preuve d’altruisme.

Leur maturité et le respect qu’ils ont pour les autres leur confèrent la qualité d’établir des relations saines fondées sur l’espoir bien plus que sur les attentes. Comme les égos normaux acceptent davantage leurs propres faiblesses, ils sont en mesure de recevoir celles des autres avec calme et ouverture.

Les égos normaux sont capables d’empathie et leur estime d’eux-mêmes stimule celle des autres. Ils adorent travailler dans le plaisir collectif et avec des gens matures. Ils aiment suggérer des idées et des règles. Leur modus operandi : arriver à un consensus équitable dans le respect des parties.

Si toutefois vous aviez besoin de vous confier, les égos normaux se feraient un réel plaisir de prendre un temps d’arrêt, de vous écouter et vous accueillir avec vos forces et vos faiblesses. Ils utiliseraient ce que vous leur partagez pour vous faire grandir. La vision du monde des égos normaux est flexible et aisément enrichie par l’opinion des autres. Avec eux, le dialogue est de mise.

Côtoyez les gens avec des égos normaux pour vous aider à développer le meilleur de vous-même et découvrir les trésors cachés qui vous habitent.

Bonne réflexion…

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Vite, vite, vite, tout doit changer vite

Aujourd’hui, grâce à la technologie, nous pouvons filmer en continu une banquise qui fond, la naissance et la croissance des oursons, le tissage raffiné d’une toile d’araignée et même une fleur qui pousse.

Je ne sais pas pour vous, mais personnellement je trouve ça toujours impressionnant de voir ces images rapides et consécutives qui nous montrent en une fraction de seconde ce qui prend des années à se faire.

Aujourd’hui, on demande à nos enfants de s’habiller vite, vite, vite, aux adolescents de décider vite, vite, vite ce qu’ils veulent faire comme travail dans la vie, aux gens sur le marché du travail d’effectuer leurs tâches vite, vite, vite, et souvent avec moins de ressources. Est-ce que l’on peut faire vite, vite, vite l’épicerie, aller vite, vite, vite au cours de yoga?

Le va-vite collectif n’échappe malheureusement pas aux changements personnels et/ou professionnels. Nombreux sont les gens qui demandent ou espèrent des changements vite, vite, vite dans leur vie ou dans la vie de ceux et celles qui les entourent.

ATTENTION, LA VITESSE PEUT TUER!

Attention à l’entreprise qui croît trop rapidement pour ses capacités actuelles, à l’athlète qui essaie de concilier l’entrainement, les études et le travail, à l’enfant qui doit suivre une panoplie de cours pour donner aux parents la garantie qu’il est intelligent intellectuellement, aux retours trop rapides sur le marché du travail après un épuisement, au désir démesuré de réussite. Attention la vitesse peut tuer.

Permettez-moi de vous raconter une histoire, qui je l’espère, saura vous faire réfléchir et peut-être ralentir à une vitesse saine et raisonnable pour vous-même et les gens de votre entourage.

Un jeune couple désirait depuis plusieurs années avoir un enfant. Il fut béni et apprit qu’ils seraient bientôt parents. Déjà bien occupés par un quotidien hyper rempli, les deux nouveaux parents ont dû ralentir quelque peu pour faire place à ce trésor d’enfant qu’ils croyaient à jamais impossible. Les derniers mois de la grossesse ont effectivement été plus tranquilles comme d’ailleurs les trois premières années de vie de Zoé (nom fictif). Loyautés obligent, graduellement le couple a repris ses anciennes habitudes de vie vite, vite, vite. Vite on se lève, vite on déjeune ou au moins on fait déjeuner l’enfant, vite on s’habille, vite à la garderie, vite au travail, vite on grignote quelque chose pour diner sur le coin de la table. Vite on quitte en retard le travail, vite on arrive à la garderie et on paie le montant supplémentaire pour les retards, vite à la maison, vite on fait le souper, vite le bain, vite brosser les dents de l’enfant, vite au lit, vite on raconte une histoire, et ça seulement si l’enfant a été assez vite, vite, vite toute la journée pour mériter son histoire. Endors-toi vite, vite, vite parce que demain ça ira encore vite, vite, vite… Je t’aime vite, vite, vite. Vite on fait le ménage, vite on fait le lavage, vite on travaille un peu, vite on est brulé.

Un certain samedi, la famille décide d’aller vite, vite, vite, chez un marchand afin d’acheter un râteau pour mettre vite, vite, vite la cour impeccable et acheter tout ce qu’il manquait pour nettoyer vite, vite, vite la maison afin de recevoir des amis à souper. À la sortie du magasin, Zoé se dirige, dans un élan de plaisir, vers les balançoires en démonstration. À trois reprises, pressés par le temps, ses parents lui ont signifié d’arrêter de se balancer et de s’en venir immédiatement. L’enfant, très occupé à s’amuser, n’a pas tenu compte des demandes des parents jusqu’à ce que l’un d’eux lui dise « Si tu ne viens pas immédiatement, on part sans toi! » Pour un enfant de trois ans, cette menace fût prise au sérieux d’autant plus que les parents étaient déjà dans la voiture prêts à s’en aller. Zoé s’empressa de rejoindre ses parents vite, vite, vite en traversant la rue en courant. Simultanément, une voiture la frappa mortellement.

Je vous fais fi du reste de l’histoire. Cependant, LA VITESSE de la vie TUE prend ici tout son sens. Les parents, lors de l’enterrement de Zoé, ont souligné l’extrême douleur de la perte et aussi la grande leçon que Zoé leur a transmise : prendre le temps de vivre. Aujourd’hui, les parents de la petite ont arrêté d’aller vite, vite, vite mais leur jeune professeur n’est plus là pour le partager avec eux.

Souvenez-vous que l’amour de soi ou des autres est patience, compréhension, empathie, douceur, conscience, etc.

Que ce soit envers vous-même, votre entreprise ou ceux et celles qui vous entourent, apprenez à respecter votre rythme de croissance et celui des autres. C’est à travers votre propre rythme que les vrais changements personnels et/ou professionnels se produiront. C’est à travers votre propre rythme que vous toucherez au meilleur de vous-même, à votre plein potentiel. Certaines personnes iront plus vite tandis que d’autres iront moins vite. Évitez de vous comparer. La comparaison demeure truffée de pièges insidieux. En équipe, entre actionnaires, en couple, en famille, le rythme suggéré, dans la mesure du possible, est celui du moins rapide.

Puisse l’histoire de Zoé et de ses parents vous toucher suffisamment pour vous apprendre à ralentir…

Merci Zoé pour ton don de sagesse incroyable!

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Aimer sur l’être ou le paraitre

JE T’AIME PARCE QUE J’AI BESOIN DE TOI
ou J’AI BESOIN DE TOI PARCE QUE JE T’AIME

Laquelle choisissez-vous?

Si vous choisissez la 1re phrase, c’est que vous vivez une relation basée davantage sur la dépendance. Lorsque l’on aime une personne pour ce qu’elle nous apporte, l’amour pour cette personne diminuera et pourra s’éteindre aussitôt qu’elle comblera notre manque.

Il est aussi vrai que lorsque l’on aime une personne pour ce qu’elle nous apporte ou ce qu’elle fait, il y aura discorde et probablement rupture si l’autre ne répond pas à nos attentes.

Le 2e choix quant à lui, représente l’amour véritable. Aimer l’autre pour ce qu’il ou elle est sous-tend la notion de respect profond et l’acceptation des différences. Les recherches sont claires : aimer l’autre pour ce qu’il est est gage de solidité et longévité.

Mon père, homme d’affaires, disait que dans la vie il y a des gens qui donnent et d’autres qui reçoivent. Il disait aussi qu’une personne qui donne beaucoup a souvent de la difficulté à recevoir et qu’une personne qui s’attend à toujours recevoir a souvent de la difficulté à donner. Il n’y a rien de mieux que deux donneurs pour rouler sur le chemin du bonheur!

Selon les recherches, deux ingrédients se distinguent lorsque l’on parle de partenaires qui réussissent leur relation amoureuse et/ou professionnelle : la réciprocité et la maturité. La réciprocité fait appel à un partage mutuel, un mouvement de don et de réception qui vont dans les deux sens et aussi, à cette capacité d’aimer et d’être aimé, de donner et de recevoir, sans compter.

La maturité quant à elle nous fait référence aux efforts de collaboration, d’écoute et de respect, gage précieux d’une réussite entre deux partenaires. La maturité c’est aussi la capacité d’élever le niveau de discussion au-dessus des perceptions de chacun afin d’arriver à une solution gagnante gagnante.

En guise de réflexion, vous pouvez vous demander si vous aimez une personne, incluant vous-même, pour ce qu’elle est ou pour ce qu’elle fait. Vous sentez-vous aimer pour ce que vous êtes ou pour ce que vous faites? Aimez-vous vos enfants pour ce qu’ils sont ou ce qu’ils font.

Réapprenez à cultiver l’ÊTRE et non le paraitre (faire). Aimez-vous et aimez ceux et celles qui vous entourent sur ce que vous êtes et qu’ils sont.

Bien plus que par les mots, c’est par les gestes que l’amour s’exprime vraiment. Dire je t’aime, je t’apprécie c’est très joli, mais le démontrer c’est magnifique…

Bonne St-Valentin à tous!

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Prisonnier de votre zone de confort ou non?

L’année 2013 est nouvellement commencée et déjà plusieurs personnes ont abandonné leurs nouvelles résolutions prises pour améliorer leur vie personnelle et professionnelle. Mon cadeau pour vous en 2013 est cette magnifique image. Elle vous rappelle que si vous voulez développer le meilleur de vous-même vous serez confronté, la plupart du temps, à sortir de votre zone de confort afin d’aller gouter à votre potentiel. Selon les recherches, on dit que seulement 2% des gens vont persévérer devant un défi ou une résolution qui est hors de leur zone de confort afin de vivre un réel changement. Si vous voulez faire un changement qui est déjà inscrit dans votre zone de confort, il vous apparaitra facile à faire. Si, au contraire, le changement souhaité est à l’extérieur de votre zone de confort, vous serez assurément confronté aux saboteurs de potentiel. Ces saboteurs, parfois prévisibles et parfois d’une extrême subtilité, vont s’interposer entre vous et votre changement. 98% des gens cèdent et finissent par retourner dans leurs vieilles pantoufles, leur zone de confort. Vous savez de quoi je parle, n’est-ce pas?

Loin d’être confortable pour vous, la zone de confort l’est pour votre cerveau qui déteste tout ce que vous allez lui présenter qui le pousse à sortir de cette zone si douillette. Méfiez-vous de son arsenal de saboteurs qui se feront une joie de venir vous faire la vie dure afin de vous éloigner de votre objectif, de votre changement. Le cerveau adore rester loyal à ce qu’il a appris depuis que vous êtes au monde. Une loyauté peut être positive lorsque vous avez hérité d’un comportement plaisant, d’un talent. Une loyauté peut aussi être négative lorsque, sans le vouloir, vous répétez des erreurs, des « patterns » négatifs qui assombrissent votre vie personnelle et/ou professionnelle. Dans les deux cas, le cerveau, qui se balance de savoir si une loyauté est positive ou négative, mettra tout en œuvre afin de s’assurer de votre fidélité absolue. Les changements magiques peuvent peut-être exister, mais habituellement un changement nécessite un engagement profond envers soi-même, une persévérance et une constance. Plus le changement sera plaisant à faire, mieux ça ira. Attention à vos croyances limitatives, elles servent d’élastique pour vous faire revenir dans votre zone de confort. Plus vous l’étirez et plus l’élastique vous ramène rapidement. Apprenez à reconnaître vos saboteurs. Dominez-les au lieu de vous faire dominer par eux. Permettez-vous de gouter au meilleur de vous-même, donnez-vous la permission de quitter votre zone de confort actuelle pour oser explorer vos nouvelles frontières, celles qui vous amènent à vivre la fierté de réaliser votre plein potentiel, vos rêves. Transformez-vous en Indiana Jones et explorez vos trésors intérieurs avec passion. L’arbre pousse à son rythme à tous les jours. Il ne poussera pas plus vite même si vous lui criez après. Comme l’arbre, vous avez votre propre rythme et c’est à travers le respect de ce rythme que les réalisations les plus significatives se produiront. Si possible, amusez-vous à changer, c’est tellement plus simple.

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Le deuil: un passage obligatoire!

Je ne sais trop si ce sont les effets du printemps, mais plusieurs personnes semblent ressentir le besoin de faire du changement, du ménage, refaire des buts, des objectifs, des projets, etc. Chemin faisant, les gens en arrivent souvent à être confrontés à faire certain deuil, de lâcher prise sur certaines choses pour en faire naître d’autres.

En consultation et en coaching, je réalise que les gens sont souvent surpris, étonnés, et démunis devant l’exigence émotionnelle d’un deuil personnel et professionnel.

De façon simple, disons qu’il y a certains passages obligés à subir afin de vivre le mieux possible un deuil.
· Deuil de performance
· Deuil d’un être cher
· Deuil d’un client important
· Deuil d’une relation amoureuse
· Deuil d’un membre du corps
· Deuil d’une routine, d’une zone de confort
· Deuil d’une relation d’affaires

Le choc, la négation, la colère, la déprime et la réorganisation sont des étapes nécessaires par lesquelles vous devrez passer sans quoi vous entreposerez en vous-même ce deuil jusqu’à ce qu’un autre deuil vienne tout réactiver.

Ces étapes peuvent se vivre dans l’ordre et dans le désordre et vous envahir et vous perturber à court, moyen et long terme.

Une chose est certaine, et probablement à vos yeux injuste, plus votre investissement avec une personne ou une situation aura été intense et répété, plus vos chances d’avoir mal seront grandes. C’est pour cette raison, entre autres, que dans un conflit entre partenaires d’affaire ou de vie, il y a souvent une personne qui souffrira davantage de la situation et l’autre moins, peu ou pas du tout. Plus vous vous serez donné, plus vous augmenterez vos chances d’avoir mal. En revanche, moins vous vous serez impliqué personnellement et/ou professionnellement et moins vous souffrirez.

Il serait triste que ce billet vous incite à moins vous impliquer dans le but de moins souffrir. Une relation personnelle et professionnelle a besoin pour vivre et grandir d’une implication émotionnelle faite dans la maturité et la réciprocité.

Souvent, les gens me demandent combien de temps il faudra pour reprendre le cours normal des choses. Dites-vous que plus l’investissement émotionnel aura été grand et plus le temps du deuil risque d’être long. Dans la littérature, les auteurs parlent de la possibilité d’avoir besoin de deux à cinq ans pour fermer la boucle d’un grand deuil.

Soyez patient, doux et douce envers vous-même et envers les grandes fluctuations de bien-être qui accompagnent le deuil. Surtout, évitez de rester seul, parlez à des gens en qui vous ressentez de la confiance, ouvrez-vous sur le monde et sur vous-même. Faites, autant que possible, face à la musique et la richesse de l’événement viendra vous enseigner ses leçons.

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